Contribution à la biologie de Scyliorhinus canicula (Elasmobranches, Scyliorhinidae) dans la région d’Alger : reproduction et régime alimentaire.

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Date
2014-11-09
Authors
ABDELAZIZ Oussaid Abdellah
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L’Algérie bénéficie d’une façade maritime de plus de 1200km. Une bonne partie de la faune marine, Sélaciens compris, fréquentant le bassin algérien, n’a fait l’objet d’aucune étude permettant la connaissance aussi précise que possible de sa biologie. Les Élasmobranches (Sélaciens) sont généralement représentés par des espèces à croissance lente, à durée de vie longue et à maturité sexuelle tardive ; ce sont des poissons cartilagineux fréquentant toutes les mers du globe et présentant une grande importance halieutique (Cadenat et Blache, 1981). Du point de vue de la reproduction et du développement, les Sélaciens constituent un groupe homogène caractérisé par la présence d’œufs télolécithes, de glandes nidamentaires, de ptérygopodes chez le mâle (permettant une fécondation interne) et par une faible fécondité. Contrairement aux autres poissons, les Chondricthyens ont un mécanisme de reproduction peu efficace car ne produisent qu’un nombre restreint d’œufs. Ils présentent trois modes de reproduction : certains sont vivipares (donnant naissance directement à des petits), d’autres sont ovovivipares (donnant naissance à des petits provenant d’œufs éclos dans l’utérus) ; certains sont ovipares. C’est la modalité de reproduction la plus primitive : les œufs fécondés, généralement de grandes tailles enfermées dans une coque cornée résistante sont expulsés de l’organisme maternel et se fixent aux algues pour incuber. D’après Fisher et al. (1987), en Méditerranée il existe 45 espèces de requins répartis en 13 familles. Parmi elles la famille des Scyliorhinidae. En Méditerranée, cette famille comprend deux genres : Galeus et Scyliorhinus qui comporte deux espèces : Scyliorhinus stellaris (la grande roussette) et Scyliorhinus canicula (la petite roussette). Cette dernière est régulièrement abondante dans les pêcheries algériennes et présente ainsi un intérêt commercial. Quelques travaux ont été consacrés à la biologie de sa reproduction (type ovipare) : Capapé (1974), Capapé (1977), Mellinger (1989 et 1994) ; WKMSEL (2012). Récemment quelques études ont abordées sur son écologie et son exploitation en Algérie (Ayati, 2009) ainsi que sur sa biologie (Zelmat, 2009). Pour compléter les études faites auparavant le présent travail de recherche porte sur la biologie de Scyliorhinus canicula dans la région centre du bassin algérien : reproduction et régime alimentaire. Notre travail s’articule autour de trois chapitres : Le premier chapitre est relatif aux données générales ; le deuxième concerne le matériel et les méthodes d’étude. Le troisième chapitre comprend les différents résultats, leur interprétation et les discussions relatifs à la reproduction et au régime alimentaire de S. canicula.
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